Faire pousser des plantes aromatiques dans la cuisine pour avoir un potager d’appartement et réaliser son propre pesto avec : un bon emplacement, des graines, du terreau.
Décembre dernier en recevant par mail le thème du nouveau défi proposé par Igor & Judith d’Urban Jungle Bloggers, le blog des jardiniers urbains, j’ai tout de suite été inspirée et j’ai ajouté le thème « Cuisine végétale » à ma liste d’articles à rédiger durant cette nouvelle année 2016 green et gourmande.
Basilic, menthe, tomates, fraises et piments, je ne cesse de vous en parler sur ce blog. Toutes ces petites plantes prolifèrent à leur rythme dans de ma cuisine à mon potager sur balcon.
Cet article de janvier sur le thème « Kitchen greens » ou cuisine végétale, me permet de revenir sur un élément essentiel dans ma pratique de jardinière du dimanche (et des soirs en semaine) = je jardine dans la cuisine.
Hey oui, quand on a ni serre, ni patio pour garder ses petites plantes bien au chaud, le plan de travail de la cuisine est la meilleure alternative que je connaisse.
C’est surtout au début du printemps, au temps des semis que ma cuisine est investie. Godets en rouleaux de papier toilettes récupérés, mini pot marron en PVC dans lesquels séjournaient mes petites plantes succulentes et assiettes larges ou barquettes en plastique pour récupérer l’eau d’arrosage, sont de sortie.
Cuisine végétale
De janvier à décembre en passant par juillet, les petites plantes trouvent une place au chaud entre le frigo, la cafetière et la théière.
La plante par excellence qui a le plus souvent occupé les lieux est ma petite menthe en pot, Menthe la jolie qui a poussé à l’infini, une fois installée au soleil près des autres pots et jardinières sur mon balcon.
Cette petite est une chanceuse. Quand d’autres plantes doivent se coltiner la fraîcheur glaciale et hivernale de novembre à février, ma menthe adorée a droit à ses quartiers d’hiver et d’été.
Si c’est pas du luxe ça ?!?
Mais une chose à savoir sur cette plante aromatique = Mlle menthe la jolie n’est pas préteuse, c’est là son moindre défaut. Une fois plantée, elle installe ses racines où bon lui semble, peu importe que le détective basilic et le thym-tamarre soient présents à ses côtés.
Alors le meilleur moyen de la cultiver est de la placer dans son propre pot bien chaud.
De la fourche à la fourchette
L’avantage d’avoir une cuisine végétale colonisée de plantes aromatiques en tout genre est d’avoir tous les parfums aromatiques à portée de main.
Une salade de tomates agrémentée de feuilles de basilic, un taboulé saupoudré de menthe ciselée, une daurade grillée assaisonnée de thym citronné ou une infusion de sauge et laurier, bien que l’hiver ne soit pas encore passé, je me mets déjà à rêver de toutes ces gourmandises ensoleillées.
Ma cuisine devient alors un véritable petit laboratoire pour jardinier en herbe. Dans moins d’un mètre carré offert par mon plan de travail, je sème petites et grosses graines dans l’espoir de les replanter plus tard dans mon potager sur balcon.
Un plan de travail multifonction
Plus que quelques semaines avant que le temps de semis me fasse mettre la main à la terre au point de semer des graines à tout bout de champs.
Je vous parle de cette période dans chaque article, car je compte les jour. J’ai tellement hâte de pouvoir faire pousser de nouvelles variétés, de faucher les engrais semer l’année dernière pour enrichir le sol et de voir de nouveaux mes plantes fleurir.
Près de la fenêtre dans un coin ensoleillé, une fois les petites graines de tomates et d’aromates semées, je scrute patiemment les petites pots en espérant voir une plantule de deux feuilles vertes percer la terre de toutes ses forces.
De 5 à 15 jours, chaque graine prend le temps qu’il lui faut pour germer, à nous jardiniers en herbe de cultiver la patience.
Sans aucune nouvelle des petites graines semées après 25 jours, sonnez l’alerte. Je me souviens encore de la semis très maladroite de mes premières graines des haricots verts. 1/3 seulement avez percé la terre pour découvrir la lumière du jour.
Après avoir creusé et retourné la terre pour comprendre ce qu’il se passait, je me suis rendu compte que le reste des graines n’avaient pas germées ou avaient tout simplement pris la direction opposé pour pousser à l’envers, sous la terre.
Pour vous éviter quelques petites tracas, je vous prépare pour le temps des semis, ce moment tant attendu, un petit article illustré sur les bons gestes et infos à connaître pour devenir « Maître des semis en herbe ». Alors rendez-vous au printemps, voire même un peu avant si je n’arrive pas à patienter jusque-là ;).
La petite visite guidée dans ma cuisine végétale est terminée. À ce rythme, j’aurai verdi toutes les pièces de la maison avant que mes proches ne s’en aperçoivent ou bien qu’ils ne condamnent mes plantes et moi à prendre un peu moins d’espace avant la prochaine saison.
Si avoir une cuisine végétale et gourmande fait partir de vos résolutions de l’année 2016, rendez-vous en mars prochain sur le blog echos-verts.com pour suivre l’éco-défi du mois « Faire pousser de bonnes choses sans jardin ni balcon ».
Et là, plus d’excuses pour ne pas mettre la main à la terre.
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